C’est en tout cas la théorie évoquée par David Houghton sur le site GamesRadar il y a quelques jours…
L’idée ne nous enchante pas plus qu’à vous mais pourrait résoudre certains des points négatifs que tout fan de Ghostbusters n’a jamais pu admettre après avoir vu cette suite en 1989 (ou lors de ses multiples rediffusions).
Plusieurs points (d’après Houghton) semblent converger vers cette hypothèse :
1. Le croisement des effluves sur le toit de l’immeuble Shandor lors du premier film.

L’ouverture vers la dimension de Gozer et la déflagration sont si petites que tout les personnes présentes sur le toit auraient dû périr dans une explosion beaucoup plus importante. Cela serait en fait une blague de la part des auteurs comme expliqué dans les commentaires audio du dvd, mais qui est visiblement tombée à plat.
Mais si finalement l’explosion avait bien eu lieu et fait basculer nos héros dans une dimension parallèle ou tout simplement une sorte de limbes où ils expieraient leurs erreurs passées?
2. La structure de l’histoire, ressemblant étrangement à celle de l’opus précédent.
En effet, chacun des personnages du gang des chasseurs de spectres, mais aussi Dana, Louis et même la réceptioniste Janine se retrouvent dans des situations similaires à celles vécues lors de l’arrivée de Gozer :
– la scène du tribunal, très similaire à celle de l’hôtel dans le premier film
– mais aussi le final au Musée avec Vigo et son accolyte Janosz menaçant l’humanité et tentant de posséder le fils de Dana, tel Gozer en créature surnaturelle sur le toit du building puis en Bibendum Chamallow lors du premier film
– Peter Venkman est devenu présentateur d’émission télé abracadabrante (souvenez-vous de l’allusion de Dana lors du premier film…)
– Raymond Stanz est dorénavant propriétaire d’une librairie occulte, sa spécialité lorsqu’il était chercheur à l’université. Vers la fin du film et grâce à ses connaissances, il pourra cette fois maîtriser une autre créature gigantesque, symbole de liberté et de fraternité
– Egon Spengler, reste fidèle à lui-même en tant que chercheur, essayant tant bien que mal à comprendre la différence scientifique entre le bien et le mal
– Winston Zeddemore, Dana Barrett, Louis Tully et Janny Melnitz se retrouvant des compagnons malheureux ou faire-valoir du trio de chercheurs (même si Winston fait partie du staff officiel des Ghostbusters). Louis et Janny étant encore ceux qui s’en tirent le mieux puisqu’ils finiront par se rapprocher l’un l’autre, et faire passer Tully du rôle de nerd dans le premier film à sex symbol/homme d’action à ses yeux et auprès de Janny!
3. Enfin, ces similitudes prendraient tout leur sens à la fin du film avec l’apparition d’une peinture illustrant nos héros dans un style renaissance, complètement improbable et la foule massée à l’extérieur chantant « ce n’est qu’un au revoir ».
Qu’en pensez-vous?
Pour ma part, je pense que malgré les similitudes présentes dans la structure de l’histoire, nos héros n’ont pas basculé dans un purgatoire où ils seraient coincés pour l’éternité « à la » Jour des Marmottes.
Nous sommes juste face à leur routine de héros, avec une nouvelle aventure se répétant certes sur le même schéma mais nous montrant que les valeurs positives prennent toujours le dessus sur ce que le monde peut apporter de négatif. Le bien triomphe toujours d’une manière ou d’une autre.
Sur ces belles paroles, n’hésitez pas à revisionner les deux films et à nous donner votre avis!





